Histoire du béton

L’industrialisation de la fabrication du ciment au cours du XIXème siècle a libéré la construction en béton. Celui-ci est aujourd’hui décliné en une multitude de formulations.
 

Le béton dans l’Histoire
 

Le béton de ciment, connu par les Romains

Si l’on s’en tient à la définition du béton, mélange d’un liant et de granulats, son usage remonte à la haute Antiquité (3 000 à 700 avant J.-C.), avec les mélanges à base d’argile en Mésopotamie notamment. Mais ce matériau se dégradant rapidement, peu de vestiges attestent son utilisation.

Le « véritable » béton, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un mélange de ciment et de granulats, est utilisé dès l’époque romaine : les nombreux bâtiments de la Rome antique encore visibles témoignent de la résistance de leurs constructions.
 

Quand le béton libère la créativité

Au XIXe siècle, grâce à l’industrialisation de la fabrication du ciment, de nombreuses avancées successives assurent le succès du béton. Un jardinier créatif, Joseph Monier (1823-1906) dépose, entre 1867 et 1891, plusieurs brevets décrivant un système de construction à base de fer et de ciment, destiné à fabriquer des jardinières, tuyaux et réservoirs à eau. Il est l’inventeur du « ciment armé ».

François Coignet (1841-1888) imagine alors en 1852 le béton armé et construit le tout premier immeuble en béton coulé avec fers profilés enrobés, à Saint-Denis, en région parisienne.

Les brevets se succèdent. En 1867, un immeuble en béton aggloméré est breveté à Paris par François Hennebique (1842-1921). Celui-ci imagine ensuite la première dalle en béton de ciment armé de fers ronds (1880), les poutres creuses en béton armé (1892), le pilote en béton armé à ligatures rapprochées (1896)…
 

Du béton aux bétons multiples

La composition du béton est fixée en 1906 par un règlement, selon lequel 1 m3 de béton ordinaire est fabriqué à partir de 350 kg de ciment, 590 kg de sable, 1 180 kg de gravier, et 210 litres d'eau.

Mais les déclinaisons et applications du béton se multiplient au XXe siècle : béton à poudres réactives, plus résistant, béton précontraint, contenant des câbles d'acier en tension, béton allégé, grâce à des billes de polystyrène…

Enfin, apparaissent à la fin des années 1980 les bétons hautes performances (BHP), puis les bétons autoplaçants et les bétons fibrés à ultra hautes performances. La famille des bétons ne cesse de s’agrandir.
 

L'histoire des bétons Lafarge

  • Lafarge, N°1 du béton en France

Lafarge est membre du groupe Holcim, l'un des leaders mondiaux de la production de béton. En France, l’entreprise s’appuie sur v300 centrales à bétons réparties de façon à assurer une couverture géographique optimale et une présence au plus près des lieux de consommation. Cela nous permet de limiter le transport par camion : les sites de production se situent en moyenne à 20 km des chantiers.

  • L’innovation continue avec le béton bas carbone

Aujourd'hui, Lafarge perpétue la tradition d'innovation qui a animé les premiers experts du béton, en déclinant le béton en quelque 500 formulations différentes pour répondre aux besoins les plus variés et les plus exigeants.

L’innovation c’est aussi proposer des bétons bas carbone, qui offrent à la fois une empreinte environnementale réduite et un haut niveau de performance, sans occasionner de changement dans les habitudes des constructeurs. La gamme ECOPact de Lafarge s’enrichit ainsi de nouvelles formulations depuis son lancement en 2020. C’est aujourd’hui la gamme de bétons bas carbone la plus large du marché.